Migration
Mohamed Anni Nasheed est un président hors normes. Outre le fait qu'il est un ex prisonnier politique, il risque d'être le premier président à préparer la migration de son pays. C'est vrai qu'avec la faible altitude des Maldives (le pic se situe à 2,3 mètres au dessus du niveau de la mer) et la montée inéluctable des eaux due au réchauffement climatique, l'heure n'est plus aux tergiversations.
Pour ce faire, il va mettre de l'argent de côté grâce à l'argent du tourisme (1 milliard de dollars) afin d'acheter des terres ailleurs. Pour illustrer cette décision, il a eu comme propos, une phrase vraiment parlante : "On ne veut pas quitter les Maldives, mais on ne veut pas devenir des réfugiés climatiques vivant dans des tentes pendant des dizaines d'années". Pas sûr que les tentes servent à quelque chose à trois mètres en dessous du niveau de la mer!
Trois destinations lui paraissent possibles grâce aux cultures et climats similaires à ceux des Maldives : l'Inde, le Sri Lanka et l'Australie.
A la différence du Koweït, les fonds souverains vont donc servir à investir dans la terre plutôt que dans des compagnies.
Si tous les pays qui en ont la nécessité s'amuse à faire de même, la géopolitique mondiale risque d'en être bouleversé.
Essayons d'imaginer une telle chose dans un coin que nous connaissons bien, la France.
Partons de la situation que les grecs rachètent la Lozère. La première question qui me vient à l'esprit, c'est " comment les Lozériens vont ils prendre le fait de devoir se séparer d'une partie de leurs terres?
Pour ce faire, il va mettre de l'argent de côté grâce à l'argent du tourisme (1 milliard de dollars) afin d'acheter des terres ailleurs. Pour illustrer cette décision, il a eu comme propos, une phrase vraiment parlante : "On ne veut pas quitter les Maldives, mais on ne veut pas devenir des réfugiés climatiques vivant dans des tentes pendant des dizaines d'années". Pas sûr que les tentes servent à quelque chose à trois mètres en dessous du niveau de la mer!
Trois destinations lui paraissent possibles grâce aux cultures et climats similaires à ceux des Maldives : l'Inde, le Sri Lanka et l'Australie.
A la différence du Koweït, les fonds souverains vont donc servir à investir dans la terre plutôt que dans des compagnies.
Si tous les pays qui en ont la nécessité s'amuse à faire de même, la géopolitique mondiale risque d'en être bouleversé.
Essayons d'imaginer une telle chose dans un coin que nous connaissons bien, la France.
Partons de la situation que les grecs rachètent la Lozère. La première question qui me vient à l'esprit, c'est " comment les Lozériens vont ils prendre le fait de devoir se séparer d'une partie de leurs terres?
Est-ce possible d'éviter des conflits entre Lozériens et Grecs, entre Lozériens et Français et entre Grecs et Français?
Même avec la meilleure bonté, le Lozérien sera privé de terres cultivables, d'énergie avec les eaux et forêts de son ancienne région, à un moment où l'approvisionnement alimentaire sera devenu un sérieux problème à cause de la surpopulation et de la pauvreté de la terre (dû aux cultures intensives à cours d'OGM et autres pratiques destructrices). Le mot bonté ne voudra plus rien dire à ce moment-là. Il aura été remplacé par le mot nécessité accompagné par toute la sauvagerie dont l'homme est capable pour assouvir ses besoins.
Même avec la meilleure bonté, le Lozérien sera privé de terres cultivables, d'énergie avec les eaux et forêts de son ancienne région, à un moment où l'approvisionnement alimentaire sera devenu un sérieux problème à cause de la surpopulation et de la pauvreté de la terre (dû aux cultures intensives à cours d'OGM et autres pratiques destructrices). Le mot bonté ne voudra plus rien dire à ce moment-là. Il aura été remplacé par le mot nécessité accompagné par toute la sauvagerie dont l'homme est capable pour assouvir ses besoins.
Suis-je pessimiste ou réaliste?
Quoiqu'il en soit, la migration commence. Pour l'instant, elle est contrôlée et faite dans les règles. Mais quand tout le monde jugera inéluctale de migrer, la détresse des peuples, la possessivité humaine, le manque de place et la peur de l'avenir risque de transformer ce moment en une période douloureuse.
Quoiqu'il en soit, la migration commence. Pour l'instant, elle est contrôlée et faite dans les règles. Mais quand tout le monde jugera inéluctale de migrer, la détresse des peuples, la possessivité humaine, le manque de place et la peur de l'avenir risque de transformer ce moment en une période douloureuse.