Ogm : l'humanité aura faim! (1)

Publié le par révolte

Introduction aux ogm

Pourquoi consacrer un temps fou à monter un dossier entier sur les ogm ? Simplement parce que l’avenir que nous promet cette technologie est des plus noirs. Il faut absolument que les gens se rendent compte de la supercherie et de la dangerosité que représente cette technique. Je m’efforcerais de rester le plus objectif possible en vous présentant les divers arguments employés par mes différentes sources (qui seront toutes cités afin que vous puissiez vous-même vous faire votre opinion).


Cette première partie est sommaire car le temps me manque cruellement en ce moment. Je reviendrais régulièrement sur ce dossier brûlant.


 

Qu’est qu’un ogm ?

D’après Wikipédia, Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par l'homme. Suivant les législations, les moyens permettant ces modifications vont de la sélection aux méthodes de génie génétique. Ces dernières méthodes permettent de modifier des organismes par transgénèse, c’est-à-dire l'insertion dans le génome d’un ou de plusieurs nouveaux gènes. Un « organisme transgénique », terme qui désigne les organismes qui contiennent dans leur génome des gènes « étrangers », est donc toujours un organisme génétiquement modifié, l'inverse n'étant pas toujours vrai.

La mise en œuvre de transgénèses (par recombinaisons de l'ADN, incorporations directes de matériel héréditaire, fusions cellulaires) permet un transfert de gènes héritable d'une espèce à une autre à la différence de la majorité des hybridations souvent stériles de plantes et d’animaux, que l’Homme réalise depuis plusieurs millénaires. L'aspect « révolutionnaire » de ces nouvelles techniques ainsi que leurs applications potentielles, notamment dans les secteurs médical et agricole, ont engagé une réflexion éthique. Au sein des biotechnologies, les OGM sont un domaine de recherche qui fait depuis les années 1990 l'objet de nombreux investissements en recherche et développement à partir de financements tant publics que privés.

Si certains OGM peuvent présenter des risques, principalement sanitaires ou environnementaux (dissémination non désirée de gènes), certaines organisations scientifiques internationales, et notamment le Conseil international pour la science, s'accordent sur le fait que les OGM commercialisés ne sont pas dangereux pour la santé humaine, et que les risques de dissémination sont correctement contrôlés. Les partisans du mouvement anti-OGM estiment que les précautions prises ne sont pas suffisantes.

Inexistante en 1993, la production mondiale d’OGM végétaux (soja, maïs, coton…) est en forte expansion et dépasse en 2006 les 100 millions d'hectares, soit 7 % du milliard et demi d'hectares de terres cultivées.

 

Les ogms répondent-ils aux besoins alimentaires mondiaux ?

Afin de vendre leur produit, Monsanto et les autres firmes transmettent, partout dans le monde, l’idée que les organes génétiquement modifiés sont la solution pour éradiquer la faim dans le monde. Qu’en est-il vraiment ?

Actuellement cela ne concerne que quatre plantes (qui représente malheureusement 60% de l’énergie alimentaire mondiale) : le blé, le riz, le maïs et le soja. Les deux dernières sont principalement utilisées pour nourrir les animaux.

Si les ogm sont notre seul chance de ne pas crier famine dans l’avenir, alors notre assiette sera fade et uniforme. Doit-on rappeler qu’il y a 30 000 végétaux comestibles sur notre planète ! C’est la biodiversité qui va en prendre un coup.

De plus, afin d’entretenir la vie d’une terre, il est nécessaire d’effectuer une rotation des cultures. Cela permet de « nourrir une faune et une flore diversifiées dans un objectif de prévention des déséquilibres qui seraient source de pathologie. Elle favorise la prospection de tous les horizons du sol par les racines et le développement de cortèges microbiens variés qui vont contribuer à améliorer l’assimilabilité d’éléments peu solubles (calcium, azote, phosphore, potasse et soufre) et à limiter le développement des ravageurs des cultures (hyper parasites) ».(1)

Ne pas respecter cette biodiversité au profit de monocultures conduit l’homme à utiliser des engrais chimiques, pesticides, ce qui amène déforestation, désertification, disparition de nombreuses espèces vivantes telles que les abeilles et …famines!


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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